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 Situé
dans Suzuka Land, un
parc d'attraction à thème construit pour les familles des salariés de l'Usine Honda toute proche, le
circuit de Suzuka accueille le Grand Prix du Japon. Le circuit a été
construit en 1962 pour servir de circuit d'essais. Le titre de Champion du
Monde s'est décidé au Japon à 10 reprises en 17 saisons.
Avec sa forme en huit tordu et sa piste qui se "croise" à un moment donné,
Suzuka est à la fois un circuit passionnant et difficile. Selon les pilotes,
la seule façon de l'apprécier c'est d'y piloter. Ses courbes, ses montées et
descentes, ses enchaînements de virages serrés où il faut brutaliser sa
voiture pour réaliser un bon temps n'existent nulle part ailleurs. C'est un
tracé très éprouvant pour les pilotes. Il est très technique : il faut
disposer d'une voiture stable à l'avant dans les changements de direction,
et d'un train arrière sain afin de pouvoir attaquer à l'entrée des virages
rapides. En ce qui concerne les trajectoires, il n'y a qu'une seule solution
pour réaliser un tour très rapide : placer la voiture sur la bonne partie de
la piste pour prendre le virage qui s'approche et le suivant. Un morceau de
bravoure où peu de pilotes réussissent du premier coup.
Côté Châssis, virages à haute vitesse, changements de direction et obstacles
nécessitant de la motricité font de Suzuka le circuit le plus compliqué de
la saison. Il est très exigeant pour les gommes en raison de la quantité et
de l'intensité des freinages, si bien que deux ou trois arrêts sont
possibles. La consommation d'essence est de 3,9 kilogrammes au tour.
Côté moteur, Suzuka est un circuit où la plage d'utilisation du moteur est
l'une des plus étendues de la saison, après Monaco : de 7 500 tours/minute
après la chicane jusqu'au régime maximum. Il faut un moteur progressif, et
une bonne puissance à bas régime pour les enfilades de virages en S,
gauche-droite-gauche-droite, à une vitesse comprise entre 140 et 210 km/h .
Les pilotes passent entre dix et quinze secondes à changer de direction
constamment, ce qui est très éprouvant physiquement, les roues ne sont
jamais droites.
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